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L’Art de la Cueillette Sauvage :
Écouter la Nature, Toucher l’Invisible
Cueillir, c’est d’abord apprendre à voir. Marcher lentement, laisser son regard errer sur les talus dorés, sous les feuillages vibrants, le long des sentiers oubliés. C’est sentir un appel, une forme familière parmi mille autres, une couleur qui danse dans la lumière du matin. La cueillette sauvage est une conversation secrète avec la nature, un dialogue tissé entre nos mains et la terre.
Marcher en silence, écouter avec les doigts...Chaque pas est une promesse. Il y a l’odeur des sous-bois après la pluie, le bruissement d’une aile invisible, la douceur d’une feuille entre deux doigts. On apprend à reconnaître les textures, les nervures délicates, la fraîcheur d’une tige, l’élan d’une branche qui s’étire vers le ciel.
Dans ces gestes simples se cache un savoir ancestral, un murmure transmis par celles et ceux qui, depuis des siècles, ramassent ce que la nature offre. Il ne s’agit pas de prendre, mais de recevoir.
Cueillir, c’est toucher la nature du bout des doigts, entrer dans une danse silencieuse avec le vivant. C’est apprendre à regarder autrement, à reconnaître les formes, les parfums, les textures. La cueillette sauvage est un art subtil, une invitation à ralentir, à écouter le murmure du vent dans les feuillages et le chant des saisons qui passent. Elle nous ramène à un savoir ancestral, à une simplicité oubliée où chaque plante devient un trésor et chaque promenade, une découverte.
BONJOUR, JE SUIS CHARLIE
Je suis designer textile et teinturière naturel autodidacte. Je partage la beauté des colorants naturels et de la couleur à base de plantes avec quiconque est intéressé :)
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Si la nature offre généreusement ses merveilles, elle demande en retour respect et attention. Pour préserver cet équilibre fragile, quelques principes essentiels s’imposent :
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Ne jamais prélever plus que nécessaire, afin de permettre aux plantes de se régénérer et aux animaux de continuer à s’en nourrir.
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Apprendre à reconnaître les espèces pour éviter les confusions et protéger les plantes rares ou menacées.
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Cueillir avec délicatesse, en utilisant des ciseaux ou en pinçant la tige entre les doigts pour ne pas arracher les racines.
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Respecter les lieux et la biodiversité, en évitant de piétiner les sous-bois et en laissant toujours une partie de la plante en place.
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Se renseigner sur la réglementation locale, car certaines zones protégées interdisent la cueillette pour préserver des écosystèmes sensibles.
La cueillette sauvage n’est pas seulement une récolte, c’est une conversation intime avec la nature, un geste d’humilité et d’émerveillement. Lorsque l’on cueille en conscience, on tisse un lien invisible mais profond avec le paysage qui nous entoure, et l’on découvre que la nature nous offre bien plus que ce que l’on était venu chercher.
Lors de mes ateliers, je vous invite à découvrir les plantes sauvages locales au fil d’une balade sensorielle, où chaque feuille, chaque fleur dévoile ses secrets et ses usages, entre traditions et émerveillement.
Bien à vous.
Charlie